Journée du 2 février 2008
Intervenants
Fernando Cabo Aseguinolaza
Universidad de Santiago de Compostela
Professeur invité au Département d'Études hispaniques et portugaises
Represión y ocultación en el discurso de la historiografía literaria del XIX
Resumen
Se trata de abordar algunos de los ejes decisivos en la conformación de la historiografía literaria ibérica en el siglo XIX. La intervención intentará determinar aquellos aspectos sometidos a un proceso limítrofe entre la ocultación deliberada y la represión, casi en sentido freudiano, que han definido el perfil de la imagen institucional de las literaturas ibéricas, con particular insistencia en las que tienen una dimensión geolitararia.
Alexandra Danet
Université Stendhal - Grenoble 3
"Razón de estado" et "razón de religión" dans la traduction espagnole anonyme du Davide perseguitato de Virgilio Malvezzi (1635)
Résumé
Le Davide perseguitato, en référence à la fin du Premier Livre de Samuel, biographie politique moralisante de l'écrivain bolonais Virgilio Malvezzi, parue à Bologne en 1634 et dédiée à Philippe IV d'Espagne, fit l'objet d'une magnifique traduction espagnole anonyme, parue à Madrid l'année suivante, travail d'un "clérigo menor" résidant à la Cour.
Motivé par la nature biblique du sujet de l'œuvre, le traducteur condamne dès sa préface, les œuvres antérieures du Bolonais, dites "profanes", en revendiquant fermement une politique "sacrée", par opposition à celle pratiquée par les "politiques", c'est-à-dire par les partisans des thèses machiavéliennes.
Ainsi, les modifications et les suppressions apportées au texte italien montrent dans quelle optique strictement anti-machiavélienne s'élaborent et sont reçus, dans l'Espagne du XVIIe siècle, les textes tacitistes italiens. En érigeant en modèle Albert le Grand dans sa préface, en tronquant le texte italien ou en apportant à celui-ci certains infléchissements de nature idéologique, le traducteur infidèle nous rappelle que la pensée espagnole de l'époque baroque conçoit en priorité la pratique politique comme étant subordonnée à la justice et à la morale. Dans le même temps, il réaffirme l'existence d'une "bonne" et d'une "mauvaise" raison d'État.
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